

Le sport est un ensemble d'exercices physiques sous forme de jeux individuels ou collectifs pouvant donner lieu à des compétitions. Le sport se distingue des activités physiques et des jeux traditionnels par la standardisation des règles qui a été établie par l'International Board en 1866. Antérieurement à cette date, on ne peut pas, au sens strict, parler de sport mais plutôt de jeux. Allen Guttmann dans From ritual to record. The nature of modern sport (1979) a très bien montré cette rupture.
Histoire du sport
Le sport n'est pas un phénomène universel dans le temps et dans l'espace puisqu'il naît seulement au XVIIIe ou au XIXe siècle (le mot n'existe pas préalablement comme on l'a vu), par contre l'exercice physique et le jeux sont universels. Une maxime affirme byzantine, « les peuples sans exercice sont des peuples tristes ». Nombre de phénomènes qui paraissent récents, accompagnent en fait l'histoire du sport depuis l'origine (c'est-à-dire l'époque moderne) : du professionnalisme au dopage, des supporters aux problèmes d'arbitrage. Le mot sport n'existe pas dans l'Antiquité seuls les mots gymnastika (s'exercer nu) et athletika sont connus en grec. Mais ces exercices sous leur forme athletika ont été décris pas Galien comme négatif parce que touchés par des enjeux trop important et même sujets au dopage. Galien préfère la gymnastique médicale que l'athlétisme ou la gymnastique militaire.
La Grèce, Rome, Byzance, l'Occident médiéval puis moderne, mais aussi l'Amérique précolombienne ou l'Asie, sont tous marqués par l'importance des exercices physiques et de jeux. Certaines périodes sont surtout marquées par des interdits, comme c'est le cas en Grande-Bretagne du Moyen Âge à l'époque Moderne, mais ce rappel permanent prouve une chose : la pratique d'activités physiques et de jeux perdurait par exemple sous la forme de la soule ou choule (dont naîtra le rugby) et de bien d'autres pratiques villageoises et rurales.
La puissance du mouvement sportif est aujourd'hui considérable. Une fédération internationale comme la FIFA a la capacité de modifier les règlements et d'exiger la mise en application à la planète entière à compter d'une date précise. Et nul besoin à la FIFA de rappeler à l'ordre Pierre, Paul ou Jacques, car tout le monde suit le même règlement. Le sport propose ainsi un premier modèle de mondialisation réelle.
À l'inverse de cette structure centralisée à la romaine, notons l'existence d'un mouvement sportif plus indépendant, notamment aux États-Unis. La NBA a des règles particulières et pas question de se mettre sous la coupe de la Fédération Internationale de Basket-ball. Sauf pour les Jeux Olympiques, évidemment, car c'est la FIBA qui est en charge des épreuves. Les joueurs NBA doivent alors jouer selon les règles communes au reste du monde. Le base-ball américain est encore plus caricatural sur ce point, avec les deux ligues qui s'affrontent pour le trophée des World Series : American et National n'ont pas les mêmes règles du jeu !
L'exercice est l'une des pierres d'angle de l'éducation humaniste. Les Anciens mettaient déjà sur le même plan éducation physique et intellectuelle. Pythagore était un brillant philosophe qui fut également champion de lutte puis entraîneur du grand champion Milon de Crotone. La Renaissance redécouvre les vertus éducatives de l'exercice et de Montaigne à Rabelais en passant par Mercurialis, tous les auteurs à la base du mouvement humaniste intègrent l'exercice dans l'éducation. Gargantua est très sollicité à ce niveau !
Chaque époque a son exercice-roi. L'Antiquité fut ainsi l'âge d'or de la course de chars. Pendant plus d'un millénaire, les auriges, cochers des chars de course, étaient des stars adulées par les foules dans tout l'empire romain. Le tournoi, qui consiste à livrer une véritable bataille de chevaliers, mais « sans haine », fut l'activité à la mode en Occident entre le VIIIe et le XIIe siècle. Attention à ne pas confondre le Tournoi et la joute équestre, version très allégée du tournoi. La violence de Tournoi cause sa perte, d'autant que le jeu de paume s'impose dès le XIIIe siècle et jusqu'au XVIIe siècle comme le jeu royal en Occident. Ce jeu de raquettes embrase Paris, la France puis le reste du monde occidental. Le XVIIIe siècle voit le déclin du jeu de paume et l'arrivée, ou plutôt le retour, des courses hippiques qui s'imposent comme le sport roi des XVIIIe et XIXe siècles. La succession des courses hippiques (première forme du sport moderne) fut âprement disputée car le nombre des sports structurés, codifiés, standardisés et institutionnalisé augmente spectaculairement dès la fin du XIXe siècle, prenant la place des jeux traditionnels et communautaires partout où la domination victorienne les importe avec sa colonisation puis son hégémonisme. C'est pour cela que tous les sports ou presque portent des noms anglais. Le football, qui remplace le jeu traditionnel français de la barette (d'où l'expression jusqu'aux années 70 de « tirer dans les bares ») ou italien du calccio, rafle finalement la mise et est encore aujourd'hui l'incontestable sport numéro un sur la planète. En France aujourd'hui la première fédération en nombre d'adhérent est la fédération de football, la deuxième est la fédération de judo et la troisième n'est pas une fédération sportive mais une fédération d'exercices physiques non nécessairement compétitifs : la fédération française d'Education physique et de gymnastique volontaire (FFEPGV) qui compte plus de 555000 adhérents.
La Grèce, Rome, Byzance, l'Occident médiéval puis moderne, mais aussi l'Amérique précolombienne ou l'Asie, sont tous marqués par l'importance des exercices physiques et de jeux. Certaines périodes sont surtout marquées par des interdits, comme c'est le cas en Grande-Bretagne du Moyen Âge à l'époque Moderne, mais ce rappel permanent prouve une chose : la pratique d'activités physiques et de jeux perdurait par exemple sous la forme de la soule ou choule (dont naîtra le rugby) et de bien d'autres pratiques villageoises et rurales.
La puissance du mouvement sportif est aujourd'hui considérable. Une fédération internationale comme la FIFA a la capacité de modifier les règlements et d'exiger la mise en application à la planète entière à compter d'une date précise. Et nul besoin à la FIFA de rappeler à l'ordre Pierre, Paul ou Jacques, car tout le monde suit le même règlement. Le sport propose ainsi un premier modèle de mondialisation réelle.
À l'inverse de cette structure centralisée à la romaine, notons l'existence d'un mouvement sportif plus indépendant, notamment aux États-Unis. La NBA a des règles particulières et pas question de se mettre sous la coupe de la Fédération Internationale de Basket-ball. Sauf pour les Jeux Olympiques, évidemment, car c'est la FIBA qui est en charge des épreuves. Les joueurs NBA doivent alors jouer selon les règles communes au reste du monde. Le base-ball américain est encore plus caricatural sur ce point, avec les deux ligues qui s'affrontent pour le trophée des World Series : American et National n'ont pas les mêmes règles du jeu !
L'exercice est l'une des pierres d'angle de l'éducation humaniste. Les Anciens mettaient déjà sur le même plan éducation physique et intellectuelle. Pythagore était un brillant philosophe qui fut également champion de lutte puis entraîneur du grand champion Milon de Crotone. La Renaissance redécouvre les vertus éducatives de l'exercice et de Montaigne à Rabelais en passant par Mercurialis, tous les auteurs à la base du mouvement humaniste intègrent l'exercice dans l'éducation. Gargantua est très sollicité à ce niveau !
Chaque époque a son exercice-roi. L'Antiquité fut ainsi l'âge d'or de la course de chars. Pendant plus d'un millénaire, les auriges, cochers des chars de course, étaient des stars adulées par les foules dans tout l'empire romain. Le tournoi, qui consiste à livrer une véritable bataille de chevaliers, mais « sans haine », fut l'activité à la mode en Occident entre le VIIIe et le XIIe siècle. Attention à ne pas confondre le Tournoi et la joute équestre, version très allégée du tournoi. La violence de Tournoi cause sa perte, d'autant que le jeu de paume s'impose dès le XIIIe siècle et jusqu'au XVIIe siècle comme le jeu royal en Occident. Ce jeu de raquettes embrase Paris, la France puis le reste du monde occidental. Le XVIIIe siècle voit le déclin du jeu de paume et l'arrivée, ou plutôt le retour, des courses hippiques qui s'imposent comme le sport roi des XVIIIe et XIXe siècles. La succession des courses hippiques (première forme du sport moderne) fut âprement disputée car le nombre des sports structurés, codifiés, standardisés et institutionnalisé augmente spectaculairement dès la fin du XIXe siècle, prenant la place des jeux traditionnels et communautaires partout où la domination victorienne les importe avec sa colonisation puis son hégémonisme. C'est pour cela que tous les sports ou presque portent des noms anglais. Le football, qui remplace le jeu traditionnel français de la barette (d'où l'expression jusqu'aux années 70 de « tirer dans les bares ») ou italien du calccio, rafle finalement la mise et est encore aujourd'hui l'incontestable sport numéro un sur la planète. En France aujourd'hui la première fédération en nombre d'adhérent est la fédération de football, la deuxième est la fédération de judo et la troisième n'est pas une fédération sportive mais une fédération d'exercices physiques non nécessairement compétitifs : la fédération française d'Education physique et de gymnastique volontaire (FFEPGV) qui compte plus de 555000 adhérents.
L'importantion du sport en France à la fin du XIXe siècle (à partir de 1871 pour les premiers clubs) ne se fit pas sans débats et conflits autour de l'idéologie véhiculée par le sport. Jacques Gleyse (2000) et Jacques Defrance (1987) ont bien montré que le sport valorisé par les classes aristocratiques dont le baron Pierre de Coubertin correspond à une idéologie de classe. Jacques Gleyse ([1]) parle de « Mystique de droite » (le plus vite, le plus haut, le plus fort, le dominant) reprenant l'expression de Michel Onfray (1999). A l'opposé de cette mystique de droite véhiculée par le sport existe vers 1888 la proposition d'autres acteurs politiques tels Paschal Grousset, alias Philippe Daryl ou André Laurie, d'activités physiques basées sur une « mystique de gauche » (le plus grand nombre et le plus faible en premier). L'ouvrage de ce dernier La Renaissance physique, oppose à la vision aristrocratique portée par le sport victorien, une vision « républicaine » fondée sur l'égalité. Cette proposition sera d'ailleurs en partie reprise par le baron Pierre de Coubertin lorsqu'il affirmera : « l'important est de participer », aux Jeux Olympiques de 1908. En fait cette partition de l'espace des exercices physiques au plan idéologique donnera même lieu à la création en 1888 de deux comités concurrents, l'un promouvant le sport : Le Comité pour la propagation des exercices physiques (dit Jules Simon du nom de son président et constitué essentiellement d'aristocrates et d'hommes de droite), au mois de juin, l'autre promouvant l'exercice hygiénique pour le plus grand nombre et les plus faibles : La ligue Française d'Education Physique (créée en octobre 1888 par Paschal Grousset et présidée par Marcellin Berthelot à l'origine et constitué essentiellement d'hommes de gauche). Certains aujourd'hui affirment encore (Georges Balandier) que pour universel qu'il soit le sport moderne est un système colonisateur, hégémonique et impérialiste. On retrouve cette position dans la revue Corps & Culture 6 ([2]), Métissages. Le sport, à ne pas confondre avec l'exercice physique en général, correspondrait à la domination anglo-saxonne du monde (comme la langue). Cela expliquerait que les activités les plus diffusées viennent toutes, dans leurs formes originelles d'Angleterre ou des Etats-Unis et que leur dénominations soient massivement anglophones (football, rugby, volley ball, basket ball...).
À ce tableau général, il convient d'apporter des nuances régionales. Ainsi, on remarque que l'ancien empire britannique n'est pas vraiment féru de football ! En revanche, il cultive les autres sports que soutenait jadis la bonne société anglaise, du tennis au hockey sur gazon en passant par le rugby et le cricket. Le cricket a ainsi le statut national dans des pays comme l'Inde ou le Pakistan. De même, l'Amérique du Nord a mis au monde plusieurs sports comme les canadiens hockey-sur-glace et basket-ball et les américains baseball et football américain, parvenant ainsi, provisoirement, à échapper à la vague football (qu'ils appellent soccer). En France, le sport roi de la fin du XIXe siècle est le cyclisme qui garde la palme jusqu'au triomphe du football, entre les deux guerres mondiales. Le rugby espéra bien se mêler a cette lutte, mais son implantion trop régionale était un frein.
À ce tableau général, il convient d'apporter des nuances régionales. Ainsi, on remarque que l'ancien empire britannique n'est pas vraiment féru de football ! En revanche, il cultive les autres sports que soutenait jadis la bonne société anglaise, du tennis au hockey sur gazon en passant par le rugby et le cricket. Le cricket a ainsi le statut national dans des pays comme l'Inde ou le Pakistan. De même, l'Amérique du Nord a mis au monde plusieurs sports comme les canadiens hockey-sur-glace et basket-ball et les américains baseball et football américain, parvenant ainsi, provisoirement, à échapper à la vague football (qu'ils appellent soccer). En France, le sport roi de la fin du XIXe siècle est le cyclisme qui garde la palme jusqu'au triomphe du football, entre les deux guerres mondiales. Le rugby espéra bien se mêler a cette lutte, mais son implantion trop régionale était un frein.
Sport & handicapA.P.I. HAND… Activités Physiques Inter-universitaires pour les étudiants handicapés.
Dans une ambiance conviviale, venez partager une activité physique dont le but est la découverte de nouvelles possibilités motrices, l'apprentissage des activités sportives, la rencontre avec d'autres étudiants valides et handicapés ...• des sports classiques vous sont proposés comme le basket-fauteuil, la natation, le tir à l'arc. . .• des sports plus insolites : le ski, le fauteuil tout terrain, le hockey-fauteuil, la boxe...Et de nombreuses autres activités pratiquées avec les valides en fonction des possibilités de chacun (suivi personnalisé assuré par les professeurs d'EPS et le Centre de santé).Validation possible dans le cursus…Module optionnel, bonification